Cameroun : perspectives économiques régionales
Une demande de 15 millions de nouveaux emplois par an à partir de 2030.
L’information est révélée par le rapport sur les « Perspectives économiques régionales » dont le ministre des Finances, Louis Paul Motaze a présidé la cérémonie du dernier Rapport du FMI sur les perspectives économiques pour l’Afrique Sub-saharienne ce vendredi 15 novembre 2024 à Yaoundé au Cameroun.
Cet évènement a vu également la participation du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, Alamine Ousmane Mey, et d’autres personnalités dont le chef de délégation du FMI Antonio David, chef de division adjoint au département Afrique du FMI. Il survient après la présentation de la phase une du lancement des « Perspectives régionales pour l’Afrique subsaharienne : entre reformes et grandes espérances » à l’institut sous régional de statistique et d’économie appliquée (Issea) la veille. À travers une conférence en présence des responsables du Fonds Monétaire international (FMI) etc. Les différentes ont porté sur la situation économique actuelle en Afrique centrale, les routes analytiques présentées dans le rapport sur la création d’emplois, la divergence de croissance et l’égalité entre les sexes. Par rapport à l’emploi, ce document souligne l’urgence de multiplication d’emplois tenant compte des projections selon lesquelles, la croissance de la population dans cette partie du continent va occasionner une demande de 15 millions d’emplois nouveaux par an à partir de 2030.
Points faibles.
Dans un contexte où l’informel règne en maitre absolu, les spécialistes recommandent la suppression des obstacles à la croissance des entreprises, le soutien à la transformation structurelle en plus de la formalisation des entreprises. Le deuxième centre d’intérêt de la présentation de la phase une du rapport avait trait au paradoxe selon lequel, ces Etats qui regorgent d’abondantes ressources naturelles peinent à se développer .Les raisons de « cette croissance quasi nulle » sont nombreuses en dépit des progrès réalisés. L’analyse sur le lien entre l’égalité des sexes et le développement en Afrique subsaharienne souligne que l’autonomisation des filles pourrait favoriser la croissance inclusive dans cette partie du continent.
Le directeur général de l’Issea Marcel Opoumba a salué la qualité du rapport présenté en mentionnant des points forts et des points faibles : « En matière d’emplois, ils n’ont pas approfondi réellement sur les jeunes et lorsque nous parlons de l’intelligence artificielle qui aura un impact un peu négatif au niveau de l’emploi chez nous parce que c’est l’autonomisation, ils n’ont pas développé ».Au sujet de la croissance, il explique que plusieurs nations ont signé des accords avec le FMI ,et en parlant de croissance, ils devraient au moins insérer dans leur rapport l’impact des pays ayant reçu des financements du Fonds sur la croissance ».
Joseph Kapo