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December 13, 2024
SECURITE

Nigeria : condition de la libération des étudiants kidnappés

  • août 20, 2024
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Nigeria : condition de la libération des étudiants kidnappés

Une rançon de 50 millions de nairas (28000 euros) exigée pour la libération des étudiants kidnappés.

Les autorités toujours sans nouvelles, multiplient des stratégies pour retrouver les étudiants kidnappés  le 15 août 2024.Le rapt par ces bandits armés dont le kidnapping est devenu une source de survie, a eu lieu dans l’Etat de Benue au moment où les victimes se rendaient à une convention médicale dans la grande cité d’Enugu près d’Otukpo au Nigeria.

20 étudiants en médecine de nationalité nigériane et un médecin ont été enlevés .Selon un  communiqué de presse, la police nigériane a ordonné le déploiement d’hélicoptères et de drones ainsi que l’utilisation de véhicules spécialisés afin de faciliter les recherches. Pour sa part, la Fédération catholique des étudiants en médecine et dentaire nigériane (Fecamds) a indiqué dans un autre communiqué ce 17 août que : « Nous sommes en lien avec les familles ».A en croire l’Association des élèves en médecine de l’université de Maiduguri, huit étudiants de cette université avaient rejoint ce 14 août, une dizaine de leurs camarades à l’université de Jos ,où ils avaient passé nuit, avant leur déplacement pour Enugu située à 500 mètres, lieu devant abriter la convention médicale.

Face à l’inquiétude grandissante, l’association à travers un tweet appelle au « calme » tout en assurant que la situation est sous contrôle. Son secrétaire général Fortune Olaye, a révélé que les ravisseurs réclament une rançon sans toutefois indiquer le montant. Il convient de rappeler que ces derniers temps, le Nigeria fait face à une résurgence des enlèvements occasionnés par la crise économique que traverse le pays et qui pousse à la criminalité. Le cabinet de conseil  nigérian, SMM  Intelligence, souligne avoir enregistré 4.777 cas entre mai 2023 et janvier 2024.En fin 2022 et début 2024, plus de 1.680 élèves ont été enlevés dans les écoles primaires  selon l’ONG Save the Children .Une loi a été adoptée en 2022 interdisant le versement de l’argent aux ravisseurs .Mais, plusieurs membres de familles rapportent ne plus  faire confiance aux autorités et préfèrent verser les rançons réclamées.

Responsabilité des médias

De sources concordantes, le ministère de la Santé a condamné cet enlèvement et exigé la libération sans condition des étudiants. La police est mobilisée pour retrouver les otages. Il s’agit précisément de Douze étudiants venus de Jos, de l’État de Plateau, et huit de Maiduguri, dans l’État de Borno. « Depuis cet incident, nous sommes plongés dans un état de tristesse et nous travaillons sans relâche avec les parties prenantes pour assurer la libération rapide des étudiants. Nous sommes déjà en étroite communication avec les familles et toutes les personnes impliquées afin que les personnes enlevées puissent être libérées rapidement, saines et sauves. Nous tenons à assurer à tout le monde que la FECAMDS Nigeria est pleinement impliquée et engagée dans la résolution de cette situation », peut-on lire dans le communiqué de la FECAMDS signé par le président national Ige Gabriel Ariyo et la secrétaire générale nationale Mary Rose Malomo.

Aussi va-t-il conclure : « Nous appelons le public et les médias à respecter la sensibilité de la situation et à s’abstenir de diffuser des informations non vérifiées qui pourraient compromettre la situation ».En attendant la normalisation de la situation, la  FECAMDS a appelé à des séances de prière pour intercéder en faveur de la libération des jeunes hommes. Dans le cas des 20 étudiants de la FECAMDS, le gouverneur de l’État de Benue a ordonné la mobilisation des forces de l’ordre pour retrouver les otages même à l’aide de drones.

Joseph KAPO

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