9e Sommet extraordinaire de la CEEAC à Libreville Les Chefs d’Etat s’engagent à redynamiser l’organisation
Les Chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique Centrale veulent faire de leur outil sous régional le levier du développement économique de leur espace commun. Pour ce faire, les Chefs d’Etat et de gouvernement ou leurs représentants se sont réunis en sommet extraordinaire à Libreville au Gabon. Il s’agissait pour eux de valider les différents points de la réforme institutionnelle devant donner un nouveau souffle à la CEEAC.
« Intégrer dans un cadre juridique et institutionnel unique et harmonisé, toutes les composantes du processus d’intégration régionale au sein de la CEEAC à savoir l’intégration économique et commerciale, politique, stabilité sociale, paix et sécurité », tel était le but et les enjeux de la réforme institutionnelle confiée au Président Ali Bongo Ondimba, le 25 mai 2015, à Ndjamena.
Après plus de quatre ans d’intenses travaux menés sous la houlette de l’Ambassadeur Ahmad Alami, les Chefs d’Etat ont eu à examiner et valider les documents portant sur les axes principaux de la réforme. A savoir Le projet de Protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC ; le Projet du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique Centrale ; le Projet du Règlement financier ; le Projet de cadre organique ; le Projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.
36 ans après sa création, la CEEAC fait le pari de la modernisation de ses instances en actant sa réforme institutionnelle. Lors du Sommet extraordinaire de Libreville le 18 décembre 2019, le Secrétaire Général de l’organisation, l’Ambassadeur Ahmad Alami a indiqué dans son discours qu’il était devenu temps d’adapter la CEEAC aux réalités du monde d’aujourd’hui.
Pour Ahmad Alami, ce sommet extraordinaire intervient à une époque charnière où il fallait « repenser la CEEAC et la rendre plus efficace ». Pour y parvenir, il a mis en place le Comité chargé de la réforme en tant que telle, le 2 juillet 2017. Ensuite, ce comité s’est rapidement mis au travail en organisant plusieurs réunions.
A en croire le Secrétaire Général Ahmad Alami, les cinq textes soumis à la sagacité des Chefs d’Etat ont nécessité quatre réunions de comités techniques et d’experts. A celles-ci, il faut ajouter deux réunions ministérielles.