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December 12, 2024
POLITIQUE

Sahara / Le Maroc refuse catégoriquement l’idée d’une partition : les vérités de Nasser Bourita

  • octobre 21, 2024
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Sahara / Le Maroc refuse catégoriquement l’idée d’une partition : les vérités de Nasser Bourita

Le lundi 21 octobre 2024, le Ministre des Affaires étrangères du Maroc, Nasser Bourita, a rejeté vigoureusement l’idée d’une partition du Sahara marocain. Il répondait ainsi à une idée émise dernièrement par un émissaire de l’ONU, Staffan De Mistura.

Staffan De Mistura a été renvoyé à ses chères études par le Ministre des Affaires étrangères du Maroc sur le dossier du Sahara. Au cours d’une conférence de presse tenue en marge de sa rencontre avec le chef de la diplomatie de l’Estonie, Margus Tsahkna, Nasser Bourita a écarté du revers de la main la proposition de l’envoyé spécial de l’ONU. « Cette idée nous a été soumise en avril dernier et, de nouveau, nous l’avons écartée», a répondu le chef de la diplomatie marocaine, cité par des médias locaux.

« De la même manière que nous avons rejeté la proposition initiale, celle de James Baker en 2002, nous n’avons pas accordé d’intérêt à ce qui nous semble être du réchauffé. Le Maroc, comme l’a rappelé le roi Mohammed VI, ne négocie pas son Sahara, ni son intégrité territoriale. Le Royaume négocie autour d’un conflit régional avec un pays voisin qui lui dispute sa souveraineté sur sa terre. Autrement, le Sahara marocain n’a jamais et ne sera jamais l’objet d’un quelconque compromis ou ne serait-ce que d’une discussion», s’est voulu très ferme Nasser Bourita.

Pour le ministre marocain, il y a la même main noire qui dispute ce territoire à son pays derrière cette idée saugrenue. Usant d’un langage diplomatique, Nasser Bourita interpelle l’envoyé spécial de l’ONU. «Ce que Staffan De Mistura devait nous préciser, c’est la source qui lui a encore soufflé cette idée», demande Nasser Bourita. Ajoutant qu’ «Il aurait fallu nous préciser quelles parties se cachent derrière cette proposition et pourquoi elle a de nouveau été mise sur la table en avril dernier, suivant quelle logique et avec quelles arrière-pensées».

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Valery FOUNGBE