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December 13, 2024
ECONOMIE

« Il n’y aura pas de développement sans renforcement des capacités humaines »

  • février 8, 2014
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« Il n’y aura pas de développement sans renforcement des capacités humaines »

RÉALISATION DE ‘’L’AGENDA 2063’’ DE L’UNION AFRICAINE

Pr Emmanuel Nnadozie : « Il n’y aura pas de développement sans renforcement des capacités humaines »

Un continent doté de capacités humaines et institutionnelles adaptées et fortes. C’est la recette que la Fondation pour le renforcement des capa- cités en Afrique propose pour la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Le Pr Emmanuel Nnadozie, nouveau Secrétaire Exécutif de l’ACBF, l’a expliqué à la presse en marge du der- nier Sommet de l’UA à Addis-Abeba.

La Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF) a été créée en Février 1991, avec pour mission de construire une capacité humaine et institutionnelle durable pour la croissance durable et la réduction de la pauvreté en Afrique. La vision de l’ACBF est celle d’une Afrique reconnue pour ses capacités sociopolitiques et économiques et ses attributs. C’est-à-dire un continent ayant des institutions et des politiques efficaces acquises au moyen d’investissements sur fonds propres. La création de l’ACBF se veut donc une réponse à l’acuité des besoins en capacités en Afrique et aux défis d’investir dans le capital humain et les institutions locales d’Afrique subsaharienne. Les interventions de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique se fondent sur quatre principes. Ce sont, la centralité des capacités au processus de développement de l’Afrique ; le rôle crucial d’un partenariat et d’une approche axée sur la demande face aux défis des capacités ; l’appropriation et le leadership africains dans le processus de développement des capacités et une approche systématique, séquentielle et coordonnée du processus de renforcement des capacités. Et depuis le mois de décembre 2013, cette organisation a un nouveau Secrétaire exécutif. En marge du 22eme Sommet des Chefs d’Etats et de Gouvernements de l’Union Africaine à Addis-Abeba, le Pr Emmanuel Nnadozie a animé une conférence de presse au siège de l’UA pour expliquer comment son organisation entend participer à la construction d’une Afrique économiquement forte et stable. L’Afrique veut, en effet, être un continent réellement développé et économiquement indépendant dans les pro- chaines années. Et lors de la célébration de son 50eme anniversaire l’Union Africaine a pris l’engagement d’être un véritable instrument d’intégration et de développement économique et social. au service du continent. Pour y arriver les dirigeants africains se sont tracé une feuille de route qui est consignée dans l’‘’Agenda 2063’. Un agenda dont l’objectif est de mettre tous les pays africains au même niveau de développement. Mais à en croire le Pr Emmanuel Nnadozie, ce défi ne pourra être relevé que si l’Afrique accélère sa capacité de développe- ment. La réalisation d’un développement durable sur le continent va en effet nécessiter beaucoup de capacités humaines, organisationnelles et institutionnelles. D’où la nécessité du renforcement de capacité dans ces domaines aussi bien au niveau de l’administration locale que continentale. « La croissance n’est pas suffisante. Les pays africains ont certes enregistré une croissance annuelle moyenne de 5%, mais cela doit se traduire en création d’emplois pour les jeunes », a estimé le nouveau Secrétaire exécutif de l’ACBF. Si bien que pour lui, « l’économie de l’Afrique doit, non seulement créer des opportunités d’emploi, mais également être diversifiée pour que la croissance soit générée pour des secteurs où les emplois peuvent être créés de manière durable ».

Mireille Patricia Abié

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Hommes d'Afrique Magazine

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