Mali/ La protection des bien culturels au centre d’une exposition.
«Protégeons nos bien culturels pour les générations futures», c’est le thème d’une exposition au Musée national pour plus d’un mois. Du 22 Août au 30 Septembre 2022, les culturels issus de fouilles, de l’inventaire, du pillage et du trafic illicite sont exposés à Bamako.
Financée par l’ambassade américaine dans le cadre d’un accord, signé le 19 septembre 1993 entre les gouvernements des Etats-Unis et du Mali, cette exposition de plus de 200 objets est aussi virtuelle. C’est une opportunité à d’autres pays de découvrir les merveilles de la civilisation malienne selon les organisateurs.
Elle est organisée par le département en charge de la Culture dans le cadre de la mise en oeuvre du projet : «Sensibilisation, éducation à la lutte contre le trafic illicite et exposition des biens culturels».
L’ouverture de cette exposition a été précédée par la signature du document du 7ème renouvellement d’accord dans le domaine le domaine culturel entre les gouvernements des Etats-Unis et du Mali. L’accord est relatif à l’imposition de restrictions à l’importation de certaines catégories de biens archéologiques et ethnologiques, en provenance du Mali.
Canaris, terres cuites, masques, bracelets et autres objets d’une valeur inestimable constituent les objets exposés. Ce sont des objets archéologiques saisis par la douane américaine et retournés au Mali dans le cadre de cet accord bilatéral.
Elle se compose d’artéfacts issus de fouilles scientifiques et du pillage des sites archéologiques et ambitionne de contraster les résultats et de montrer que seules les fouilles réalisées dans un contexte scientifique, permettant d’apporter des informations complémentaires à la connaissance de notre histoire.
C’est en présence de l’ambassadeur des États-Unis au Mali, Dennis B. Hankins, et du chef du Bureau de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Edmond Mukala que le ministre de l’artisant et de la culture Guindo Andogoly a rappelé la réception de 900 objets restitués au Mali, le 7 décembre 2021.
Ferdinand GADE