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November 26, 2025
POLITIQUE

Guinée Bissau / Que sait-on du Coup d’Etat qui a renversé Umaro Sissoco Embalo ?

  • novembre 26, 2025
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Guinée Bissau / Que sait-on du Coup d’Etat qui a renversé Umaro Sissoco Embalo ?

Le mercredi 26 novembre 2025, la Guinée Bissau a connu un énième coup d’Etat. Le Président Umaro Sissoco Embalo qui venait de se faire réélire dans des conditions opaques, a été renversé par des militaires.

Ce mercredi 26 novembre 2025, des tirs ont retenti près du palais présidentiel à Bissau, la capitale. Des militaires sont intervenus sur les ondes de la radio et de la télévisions pour annoncer qu’ils prenaient « le contrôle total du pays ». Dans la foulée, le processus électoral en cours a été suspendu. Le président sortant, Umaro Sissoco Embaló, est curieusement la première personne à avoir annoncé son arrestation dans son bureau.

Plusieurs hauts responsables sécuritaires (chef d’état-major, vice-chef d’état-major, ministre de l’Intérieur) ont également été interpellés par les soldats insurgés. L’armée dit prendre le contrôle jusqu’à nouvel ordre, entend remettre les choses à plat après une élection présidentielle controversée. En effet, Le putsch survient quelques jours après des élections présidentielle et législatives,organisées le 23 novembre 2025.

Le principal parti d’opposition avait été exclu du scrutin, ce qui avait suscité de vives critiques sur la légitimité du processus. Dans le climat politique tendu, les deux camps -le président sortant et l’opposition revendiquaient la victoire avant l’annonce des résultats officiels. Mais Embalo a annoncé qu’il était vainqueur à plus de 65 %

La Guinée-Bissau a été secouée par plusieurs coups d’État et tentatives depuis son indépendance. Le président sortant était lui-même arrivé au pouvoir dans les mêmes conditions. Certaines capitales ont commencé à réagir à ce putsch. Le Portugal, par exemple, appelle au calme, demande l’arrêt des violences et a appelé à la reprise du processus électoral.

 A cette heure, l’armée a fait fermer les frontières terrestres et aériennes. Un couvre-feu a également été décrété. Depuis le siège de l’état-major des armées, le brigadier général Denis N’Canha, chef du bureau militaire de la présidence, a égrené les raisons de ce pronunciamiento. Il est apparemment le nouvel homme fort du pays.

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Valery FOUNGBE